Tribune Depardieu : Lucie Lucas s’explique sur ses accusations visant Victoria Abril

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Tribune Depardieu : Lucie Lucas s’explique sur ses accusations visant Victoria Abril
Tribune Depardieu : Lucie Lucas s’explique sur ses accusations visant Victoria Abril – © Getty Images / Stephane Cardinale – Corbis

La comédienne Lucie Lucas est revenue sur les accusations qu’elle a proférées à l’encontre de son ancienne partenaire de jeu, Victoria Abril, mais entend viser toute une génération d’acteurs traversée par « un sentiment d’impunité total ».  

Une prise de parole inattendue qui a déclenché une tempête médiatique. Après de nombreuses années à garder le silence, la comédienne Lucie Lucas a brisé l’omerta entourant toute une génération d’acteurs. Elle s’est expliquée sur sa récente prise de parole auprès de « Franceinfo » et du « HuffPost ». À l’origine, c’est la liste des signataires de la tribune en soutien à Gérard Depardieu publiée dans « Le Figaro » le 25 décembre dernier qui fait réagir la jeune actrice qui connue pour son rôle dans la série « Clem ». Fustigeant le « lynchage médiatique » dont l’acteur serait la cible, ces personnalités dénonçaient une forme de « chasse à l’homme ». Parmi les grands noms à avoir soutenu ce texte : Carole Bouquet, Gérard Darmon, Carla Bruni, Pierre Richard, Charles Berling, Yvan Attal mais aussi… Victoria Abril. L’actrice espagnole a partagé l’affiche avec Lucie Lucas de nombreuses années dans la série de TF1.  

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Un sentiment de trahison   

« Ça a été la cruelle provocation de trop », confesse Lucie Lucas à « Franceinfo ». Sur le compte Instagram de Charlotte Arnould, l’une des femmes à avoir porté plainte contre Gérard Depardieu pour viol, elle commente une publication listant les personnalités signataires de la pétition. Visiblement choquée de retrouver le nom de sa « maman de cinéma », elle écrit sous le coup de l’émotion en accusant son ancienne partenaire de jeu d’avoir eu des comportements inappropriés, notamment « des « agressions, y compris sexuelles ».

Dans les colonnes du « HuffPost », elle s’explique : « Je me suis sentie trahie. J’ai été menaçante, sans avoir l’intention de développer en ce qui concerne des actes non consentis, puisque je n’étais pas directement concernée et que je ne raconte pas les histoires des autres sans leur accord. » Son message avait en réalité une seule intention claire : « rappeler que personne n’est intouchable ».  

« Ce que je voudrais dénoncer, c’est […] un sentiment d’impunité qui est total chez certaines personnes » 

Ses années d’expérience sur les plateaux lui laissent le souvenir de « comportements qui ne sont plus admissibles ». Plus qu’un acteur ou une actrice en particulier, Lucie Lucas cible avant tout une génération de comédiens qui correspondent aux signataires de la fameuse tribune. Elle explique notamment sur « Franceinfo » : « Ce que je voudrais dénoncer, c’est […] un sentiment d’impunité qui est total chez certaines personnes et notamment chez certaines personnes des générations de Gérard Depardieu et Victoria Abril, qui se permettent de tyranniser des plateaux entiers et d’avoir des comportements que je ne trouve pas admissibles voire qui ne sont pas légaux ». De son point de vue, « il faut que les personnes qui ont l’impression d’agir en toute impunité n’aient plus ce sentiment-là ».   

Des conséquences probables sur sa carrière 

Bien conscience qu’une telle prise de position peut avoir des conséquences sur carrière, la jeune femme assume ses choix. « Les choses vont se compliquer pour moi, c’est certain. Je ne sais pas du tout si je vais avoir des nouveaux contrats, dit-elle dans « Le HuffPost ». Je vais être ciblée comme quelqu’un qui parle. Mais je ne peux plus travailler à n’importe quel prix. » Elle raconte toutefois avoir reçu des messages de soutien provenant également de gens du milieu et mêmes quelques personnes de l’équipe de « Clem ». « Cela m’a donné de la force et permis de me dire que, même si je n’assume pas vraiment la forme avec laquelle j’ai exposé Victoria Abril, eh bien c’était juste. » Elle assume cependant d’avoir tenté de « dénoncer une forme d’hypocrise et d’impunité ».  

« Rien ne justifie des comportements abusifs et certainement pas l’art. C’est faux, c’est un mythe. » 

Elle poursuit : « Je n’attaque pas les gens pour le plaisir. Mais par contre, s’ils se rangent du côté des agresseurs présumés sans laisser la place à la « présomption de victime », je ne peux plus me taire. Rien ne justifie des comportements abusifs et certainement pas l’art. C’est faux, c’est un mythe. » La prise de parole de Lucie Lucas reflète en tout cas une volonté de la jeune génération de « vivre et travailler dans une société où on n’ait pas peur de dénoncer les abus qu’on subit et où on sait qu’on sera écoutés, respectés, pris en compte », selon ses propres termes. Depuis la publication de la première publication de Lucie Lucas, l’acteur Kevin Elarbi, qui a joué aux côtés des deux actrices dans la série « Clem », a pris la défense de l’actrice espagnole sur X (anciennement Twitter) : « Victoria Abril est intègre, et a sa liberté d’expression. Qu’on soit d’accord ou non, elle a le droit de parole. Sans dictature fasciste de la censure. Je le lui ai dit hier, qu’elle soit assurée de mon soutien inconditionnel. Travailler avec elle sur « Clem » fut un honneur ». 



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