
Dans un discours officiel à l’occasion de la nouvelle année, le pape François a condamné fermement la gestation pour autrui (GPA). Le chef de l’Église catholique invoque notamment le « respect de la vie humaine » pour justifier ses propos.
Une déclaration claire et sans équivoque sur la gestation pour autrui (GPA). Le pape François a invité, ce lundi 8 janvier, la communauté internationale à s’engager pour l’interdiction de la GPA, dénonçant par la même occasion une « commercialisation » du corps humain à travers cette pratique médicale permettant à des couples stériles ou homosexuels d’avoir des enfants. Le discours du chef de l’Église catholique a invoqué le respect de la vie humaine.
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Une prise de parole avait lieu lors de ses vœux au corps diplomatique au Vatican. « Le chemin de la paix exige le respect de la vie, de chaque vie humaine, à commencer par celle de l’enfant à naître dans le ventre de la mère, qui ne peut être supprimé ou devenir un objet de commercialisation », a déclaré le pape. Il a ajouté : « À cet égard, je considère que la pratique de la gestation pour autrui est regrettable, car elle porte gravement atteinte à la dignité des femmes et des enfants. » Des arguments qu’il espère être entendus par la communauté internationales.
Une « pratique inhumaine »
Officiellement, l’Église catholique est opposée à la GPA, technique de procréation médicalement assistée consistant à implanter un embryon dans l’utérus d’une mère porteuse qui remet le bébé à un couple demandeur à sa naissance. Ce n’est pas la première fois que le pape prend position en ce sens. Déjà en juin 2022, le jésuite argentin avait déjà qualifié la GPA de « pratique inhumaine ». Mais en parallèle, en novembre 2023, le Vatican avait toutefois indiqué que les enfants de couples de même sexe, qu’ils soient adoptés ou nés par gestation pour autrui, pouvaient être baptisés.
Dans les faits, la majorité des pays européens interdisent la GPA. Dans d’autres cas, le recours aux mères porteuses est parfois autorisé ou toléré tant qu’il n’est pas rémunéré, comme c’est le cas en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, au Canada, au Brésil ou encore en Colombie. La maternité de substitution commerciale, donc la GPA rémunérée, est autorisée dans certains États américains.
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