Mia Schem, ex-otage franco-israélienne du Hamas, raconte pour la première fois sa captivité

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La Franco-Israélienne Mia Schem, 21 ans, avait été libérée par le Hamas le 30 novembre 2023, pendant la trêve de sept jours.
La Franco-Israélienne Mia Schem, 21 ans, avait été libérée par le Hamas le 30 novembre 2023, pendant la trêve de sept jours. – ©EPN/Newscom/SIPA

La Franco-Israélienne Mia Schem, qui avait été enlevée par le Hamas le 7 octobre dernier, doit prendre la parole à la télévision israélienne pour raconter sa détention. Un premier extrait a été diffusé sur les réseaux sociaux.

Ce sont ses premiers mots depuis sa libération. Mia Schem, ex-otage franco-israélienne du Hamas, a donné une interview à la chaîne de télévision israélienne Channel 13. « Il était important pour moi de dire la vérité sur les gens qui vivent à Gaza, qui ils sont réellement et ce que j’ai vécu là-bas », explique la jeune femme de 21 ans dans un extrait diffusé ce jeudi 28 décembre sur les réseaux sociaux. L’interview complète doit être diffusée vendredi 29 décembre, à 20 heures locales.

« J’ai vécu un holocauste », appuie Mia Schem dans l’interview, mesurant la portée de ses mots. Selon « Le Parisien », la jeune femme raconte avoir été détenue dans une famille dont tous les membres étaient impliqués dans le Hamas. « Tout le monde là-bas est un terroriste », ajoute-t-elle.

Un premier post sur Instagram

La Franco-Israélienne avait été enlevée le 7 octobre lors du festival « Tribe of nova » par le Hamas. Captivée pendant 55 jours, Mia Schem était apparue dans une vidéo de propagande de l’organisation terroriste le bras en écharpe, le visage cerné. « Je suis à Gaza, ils m’ont soignée, l’opération a duré trois heures et tout va bien », disait-elle. 

Depuis sa libération il y a un peu moins d’un mois, le 30 novembre dernier, l’ex-otage n’avait fait part qu’une fois de sa résilience, sur le réseau social Instagram. Le 9 décembre, elle publiait la photo d’un nouveau tatouage sur l’un de ses bras : « Nous danserons à nouveau ». « Je n’oublierai jamais. La douleur et la peur, les visions d’horreur, les amis qui ne reviendront pas et ceux que nous devons encore ramener. Mais nous devons encore gagner », avait-elle écrit en légende.



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