[ad_1]
L’actrice française Sophie Marceau continue de dénoncer le comportement de Gérard Depardieu, dont elle dénonce « la vulgarité et la provocation ». Des propos qu’elle avait déjà tenus lors de sa première collaboration avec l’acteur pour le film « Police » de Maurice Pialat en 1985.
L’actrice Sophie Marceau n’a pas changé d’avis sur Gérard Depardieu. Dans une interview accordée à « Paris Match » et mise en ligne sur le site du magazine, mercredi 27 décembre, une des actrices françaises les plus populaires condamne de nouveau fermement l’acteur français. « La vulgarité et la provocation ont toujours été son fonds de commerce », déclare-t-elle, ajoutant « qu’aujourd’hui, on l’accuse de ce pour quoi on l’a encensé. »
« Beaucoup de gens se sont alors retournés contre moi en me faisant passer pour la petite peste »
Des décennies plus tôt, la jeune comédienne, alors âgée de 19 ans, partageait l’affiche avec celui qu’on surnommait encore « un monstre sacré » dans le film « Police » de Maurice Pialat. Dans les colonnes du « Monde » en juillet 1985, elle n’avait rien caché de son expérience douloureuse sur le tournage, expliquant notamment que Gérard Depardieu l’aurait humiliée à de multiples reprises. « J’ai dit publiquement à l’époque que je ne supportais pas son attitude, grossière et très déplacée, rappelle-t-elle. Beaucoup de gens se sont alors retournés contre moi en me faisant passer pour la petite peste. »
« Que tu sois Gérard Depardieu ou Maurice Pialat, tu ne traites pas les gens comme ça »
Depuis ce premier tournage chaotique, Sophie Marceau a toujours refusé de tourner avec lui. « Que tu sois Gérard Depardieu ou Maurice Pialat, tu ne traites pas les gens comme ça, point barre, ajoute-t-elle, rappelant que tout le monde riait avec lui, tout le monde l’aimait pour ça, tout le monde l’applaudissait pour ce qu’il était ». Dans son interview dans « Le Monde », elle précisait toutefois : « Il n’a jamais osé me toucher devant l’équipe, sinon il aurait reçu mon poing dans la gueule. Mais avec les pauvres habilleuses… » Dans son souvenir, ce n’était pas aux grandes actrices « qu’il s’en prenait », « plutôt aux petites assistantes » selon Sophie Marceau.
>> Lire aussi: « Nathalie Baye, Carla Bruni… 50 artistes dénoncent un « lynchage » de Gérard Depardieu, l’acteur réagit »
Un élément qui pourrait expliquer qu’autant d’actrices de sa génération signent la tribune publiée dans « Le Figaro » pour soutenir l’acteur français. Contrairement à Anouk Grinberg qui reconnaît son « tort » de ne pas parler plus tôt, plusieurs comédiennes et personnalités publiques qui ont joué avec Gérard Depardieu le défendent, à l’image de Carole Bouquet sur le plateau de Quotidien. Un grand nom du septième art qui s’ajoute à la liste des signataires de la tribune de soutien, parmi lesquels notamment Nathalie Baye, ou encore Charlotte Rampling. Souvent contactée pour réagir publiquement, Sophie Marceau s’est toujours employée à refuser tout commentaire concernant son ancien partenaire de jeu. « Je ne vais pas lui tendre la perche ni l’enterrer, on m’a tellement demandé d’aller témoigner contre lui partout. Je ne l’ai évidemment pas fait », dit-elle.
Depuis 2020, Gérard Depardieu est mis en examen pour viols, à la suite de la plainte de la comédienne Charlotte Arnould. Des accusations qu’il réfute. En France, il est également visé par une seconde plainte pour agression sexuelle déposée par l’actrice Hélène Darras en septembre dernier. Plus récemment, la journaliste espagnole Ruth Baza a, elle aussi, accusé l’acteur de l’avoir violée, en 1995. Elle a également déposé plainte en Espagne contre Gérard Depardieu.De nouvelles plaintes qui interviennent après la diffusion d’un reportage de « Complément d’enquête » sur Gérard Depardieu qui a provoqué l’indignation de l’opinion. En cause, des propos obscènes et sexistes proférés par l’acteur à l’égard de femmes, mais aussi d’une fillette d’une dizaine d’années. Les images ont été tournées lors d’un voyage en Corée du Nord, par le réalisateur Yann Moix. Après des accusations de montage fallacieux, la rédaction de France Télévisions a fait appel à un huissier pour authentifier la séquence où l’acteur sexualise une petite fille.
[ad_2]