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Le petit Émile, âgé de deux ans, a disparu le 8 juillet 2023, alors qu’il venait séjourner chez ses grands-parents pour les vacances d’été. Six mois jour pour jour après sa disparition, ELLE fait le point sur les avancées de l’enquête.
La frimousse du petit Émile est encore dans tous les esprits. Le petit garçon âgé de deux ans disparaissait il y six mois jour pour jour. C’était le 8 juillet 2023. Alors que les grandes vacances venaient de débuter, Émile venait d’arriver chez ses grands-parents dans le hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Pour l’heure, une cellule d’enquête est « toujours active », composée par les gendarmes de la section de recherches de Marseille et le groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence. Les enquêteurs continuent d’explorer plusieurs pistes, tout en gardant l’espoir de trouver l’indice qui pourrait permettre de retrouver la trace de l’enfant. Depuis le début de l’enquête, d’importantes opérations de police technique et scientifique ont été menées.
De multiples opérations restées sans succès
En tout, le dossier sur la disparition d’Émile comprend près de 300 scellés. Les gendarmes ont notamment traité et vérifié près de 900 signalements, précisent nos confrères de « La Dépêche du Midi ». 97 hectares de bois et de champs ont également été ratissés par 800 bénévoles au cours de l’été dernier, tandis que seize habitations ont été fouillées aux alentours. De même, des étangs ont été vidés, la dalle d’une maison détruite, des hélicoptères et des drones mobilisés. Des opérations qui sont malheureusement restées sans résultat, même si plusieurs analyses sont toujours en cours notamment celles des éléments recueillis le 7 novembre dernier, lorsque 36 domiciles avaient été perquisitionnés, dont la maison secondaire des grands-parents. À ce jour, les enquêteurs n’ont découvert aucun élément probant, mais continuent d’analyser notamment les 1600 lignes de téléphone mobile enregistrées par les antennes-relais autour du hameau le jour de la disparition, dans l’idée de trouver d’éventuels suspects.
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Les nombreuses auditions n’ont jamais donné lieu à aucune garde à vue. Seul un jeune agriculteur de 16 ans avait fait l’objet de plusieurs perquisitions au mois d’octobre, son comportement dans le village ayant éveillé les soupçons. Une dispute avait éclaté le matin même de la disparition du petit Émile entre l’agriculteur et le grand-père d’Émile. Toutefois, la rédaction de BFM affirme que les enquêteurs « travaillent sur toutes les personnes qui étaient présentes au hameau du Haut-Vernet au moment des faits ». Les trois principales pistes qui perdurent sont tout d’abord celle d’un éventuel accident suivi d’une dissimulation du corps, celle selon laquelle l’enfant a été enlevé par une personne isolée ou encore la piste familiale.
« Dites-nous où est Émile ! »
Les parents du petit garçon étaient sortis du silence en novembre dernier dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne ». « Dites-nous où est Émile », avaient-ils déclaré. « Par pitié, s’il est vivant, ne nous laissez pas vivre sans lui, rendez-le-nous ! Par pitié, s’il est mort, dites-nous où il se trouve, rendez-le-nous, ne nous laissez pas sans une tombe pour nous recueillir ! », avait également supplié la mère du petit garçon. Le jour de Noël, cette fervente catholique avait publié un appel à la prière sur le groupe Facebook intitulé « Prions pour Émile ». L’enfant a été aperçu pour la dernière fois le 8 juillet vers 17h15, par deux voisins, alors qu’il venait d’arriver séjourner chez ses grands-parents maternels dans le hameau de 25 habitants situé à 1 200 mètres d’altitude. Une enquête judiciaire pour « enlèvement et séquestration » est toujours ouverte au parquet d’Aix-en-Provence.
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