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Les images de « Complément d’enquête » sur Gérard Depardieu ont fait réagir la classe politique et les personnalités du monde de la culture. Le porte-parole du gouvernement s’est à son tour exprimé.
Après les avis divergents de la ministre de la Culture et du président de la République, c’est le porte-parole du gouvernement qui s’est exprimé au sujet du comportement de l’acteur Gérard Depardieu. Olivier Véran s’est dit ce jeudi 4 janvier « choqué » par les propos misogynes et insultants envers les femmes tenus par l’acteur français dans des images dévoilées par l’émission « Complément d’enquête ». Gérard Depardieu est par ailleurs mis en examen pour viols et agressions sexuelles.
« Ces propos me choquent et j’ai une pensée pour les personnes qui se sont senties offensées, qui sont victimes », a déclaré le porte-parole du gouvernement sur BFMTV et RMC. « Je suis choqué par les propos que j’ai vus, que je trouve nuls », mais « c’est à la justice de définir les choses », a-t-il ajouté. Ce dernier a aussi relevé que « lorsque la justice est saisie, c’est à elle de trancher, pas à vous et pas à moi. Nous ne sommes pas un tribunal populaire ».
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Sa Légion d’honneur remise en cause
Emmanuel Macron avait soutenu fin décembre Gérard Depardieu affirmant que c’était un « immense acteur » qui « rend fière la France » et dénonçant « une chasse à l’homme ». Le chef de l’État avait aussi considéré que la Légion d’honneur était un Ordre qui n’est « pas là pour faire la morale », alors que sa ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, avait annoncé sur la même chaîne quelques jours auparavant qu’une « procédure disciplinaire » serait engagée par la Grande chancellerie de la Légion d’honneur à l’encontre de l’acteur. Ce qui a été confirmé mercredi 3 janvier.
Sur les images du reportage, Gérard Depardieu, connu pour avoir interprété Cyrano de Bergerac, multiplie les propos misogynes et insultants en s’adressant à des femmes, n’épargnant pas une fillette avec des propos à caractère sexuel. Le groupe France Télévisions a assuré que ce dernier passage avait été « authentifié » par un huissier de justice, après que le chef de l’État avait laissé entendre que la séquence avait pu être modifiée au montage, comme l’avait auparavant affirmé la famille de l’acteur.
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