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Alors qu’Elisabeth Borne vient de déposer sa démission à l’Élysée, le ministre de l’Éducation Gabriel Attal a été choisi pour lui succéder à Matignon. ELLE vous liste trois choses à savoir sur le nouveau Premier ministre.
Une montée en puissance sans précédent. Le plus jeune ministre du gouvernement Macron, Gabriel Attal, fait son entrée à Matignon. Dans la foulée de la démission de l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne, le ministre de l’Éducation nationale est ainsi chargé de former le prochain gouvernement. Ces derniers temps, des sources proches de l’exécutif expliquaient qu’il était sans doute le mieux placé pour accéder au poste. ELLE liste trois choses à savoir sur celui qu’on a longtemps surnommé « l’étoile montante de la macronie » avant de devenir une figure de premier plan.
>> Lire aussi: « Le ministre de l’Éducation Gabriel Attal confie avoir été victime de harcèlement scolaire »
Il est le plus jeune Premier ministre de la Ve République
La figure politique de Gabriel Attal est unique tout d’abord en raison de son jeune âge. Depuis son entrée au gouvernement, sa jeunesse a toujours été soulignée par les observateurs politiques. Il était déjà le plus jeune ministre jamais nommé, le voilà désormais le plus jeune Premier ministre de la Ve République. Avant sa nomination, c’était Laurent Fabius qui détenait le record grâce à sa nomination par François Mitterrand à l’âge 37 ans, le 17 juillet 1984.
Un nouveau poste de Premier ministre qui comprend la lourde responsabilité d’amorcer un remaniement gouvernemental visant essentiellement à redonner du souffle au second quinquennat d’ Emmanuel Macron, marqué par une absence de majorité absolue pour gouverner. Avant son entrée au ministère de l’Éducation, Gabriel Attal a été ministre délégué chargé des Comptes publics auprès du ministre de l’Économie Bruno Le Maire pendant un an, mais aussi secrétaire d’État en charge de la Jeunesse et de la mise en place du service national en 2020. Porte-parole du gouvernement pendant la crise du coronavirus, il a aussi occupé ce poste de porte-parole au sein de La République en Marche lors de la campagne d’Emmanuel Macron en 2017.
Le plus jeune ministre jamais nommé sous la Ve République a naturellement souhaité se rapprocher de la jeunesse pendant ses six ans au gouvernement, en façonnant notamment une stratégie de communication axée sur les réseaux sociaux. De fait, il avait notamment participé à l’organisation de nombreux rendez-vous avec des influenceurs célèbres chez les adolescents, comme EnjoyPhoenix ou Tibo InShape, pour promouvoir le service national universel ou pour répondre aux questions des internautes sur la crise du coronavirus ou le harcèlement scolaire.
Il a un pedigree de socialiste mais de forts gages à droite
Le parcours de Gabriel Attal reste des plus classiques pour un politicien, puisqu’il est titulaire d’un master en affaires publiques à Sciences Po. Dans un premier temps, le jeune homme adhère au Parti socialiste, devenant notamment un des soutiens de Ségolène Royal en 2007. Mais pratiquement dix ans plus tard, il rejoint finalement En Marche dès la création du mouvement en 2016. Depuis, il est devenu un symbole éclatant de la macronie. En tant que ministre de l’Éducation nationale, il signe deux décrets pour lutter contre le harcèlement scolaire et annonce le report des épreuves de spécialités du bac au mois de juin, à rebours de la réforme de Jean-Michel Blanquer. Mais surtout, il a interdit le port de l’abaya à l’école lors de sa première rentrée en tant que ministre de l’Éducation. Cette longue robe couvrant l’ensemble du corps à l’exception du visage est le signe d’ « une appartenance religieuse », selon lui.
Un sujet très polémique, mais qui lui a permis de gagner en popularité notamment à droite et à l’extrême droite. « C’est une mesure habile puisque très largement soutenue dans l’opinion mais c’est aussi un signal envoyé à la communauté éducative qui était en attente de clarification sur cette question », constatait le directeur des études politiques chez Harris Interractive Mathieu Souquière dans les colonnes de « Ouest France » en octobre dernier. Une thématique qui lui aura permis « d’occuper l’espace en masquant les difficultés d’une rentrée scolaire avec un manque d’enseignants », selon lui. Un paradoxe quand on connaît son pedigree socialiste, mais qui s’explique facilement selon l’essayiste. « Il vient de la gauche mais envoie des gages à la droite. C’est le « en même temps », l’ADN du Macronisme », explique-t-il.
Il est un candidat crédible à la succession d’Emmanuel Macron
Le plus grand point fort de Gabriel Attal reste sans doute le fait qu’il est très bien identifié par les Français. Une étude réalisée par Odowa pour le journal « Le Figaro » relève que 36 % des Français estimaient peu avant cette nomination que Gabriel Attal ferait « un bon Premier ministre », suivi par son collègue au ministère à l’Économie Bruno Le Maire qui atteint 31 %. Gabriel Attal pourrait-il apparaître comme le successeur du président Emmanuel Macron ?
Fin septembre, le baromètre Harris Interractive le plaçait comme le ministre le plus populaire avec une cote de confiance de 41 %, largement devant Bruno Le Maire (36 %) ou Gérald Darmanin (34 %). Interrogé sur de possibles ambitions présidentielles dans « Libération » en 2019, il s’était défendu en expliquant qu’« après 2022 ou 2027 […] je pense que je ferai autre chose. Les gens ne veulent plus des carrières politiques à rallonge ».
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