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Une procédure disciplinaire a bien été engagée le mois dernier par la grande chancellerie de la Légion d’honneur, selon des informations recueillies par nos confrères du « Parisien ».
Faut-il retirer la légion d’honneur aux personnalités accusées d’agressions sexuelles ? Une question qui divise depuis les propos tenus par Emmanuel Macron au sujet de Gérard Depardieu. L’acteur « qui rend fier la France » est mis en examen pour viols, accusé d’agressions sexuelles et au cœur de la polémique depuis la diffusion d’un « Complément d’enquête » à son égard. Selon les informations du « Parisien », la grande chancellerie de la Légion d’honneur aurait engagé une démarche disciplinaire à ce sujet.
« Compte tenu de la nature de ces propos, le grand chancelier a, conformément à l’article R 103 du Code de la Légion d’honneur, averti Monsieur Gérard Depardieu de l’ouverture d’une procédure disciplinaire », stipule le courrier que s’est procuré le quotidien. Cette lettre, en date du 22 décembre dernier, était destinée à l’avocat Emmanuel Ludot, qui avait alerté sur le respect de la présomption d’innocence.
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Entre le président de la République et la ministre de la Culture, le sujet divise. Rima Abdul Malak, à la suite de la diffusion des premières images du « Complément d’enquête », avait annoncé qu’une « procédure disciplinaire » serait effectivement engagée pour « décider si cette Légion d’honneur doit être suspendue ou pas, retirée complètement ou pas »,en précisant qu’il faisait « honte à la France ». Pour Emmanuel Macron, la ministre s’était « un peu trop » avancée.
Emmanuel Macron tranchera-t-il ?
Pourtant, comme le confirme « Le Parisien », la procédure a bel et bien été engagée. Mais, si « la ministre de la Culture a tout loisir d’échanger avec le grand chancelier (…) il ne dépend pas de son ministère », précise une source proche du dossier. Pour le moment, les seize membres du Conseil de l’ordre de la légion d’honneur devront se réunir et décider d’un non-lieu, d’une censure ou se prononcer en faveur d’une exclusion ou d’une suspension. Dans ces deux derniers cas, ce sera au président de la République de prendre la décision.
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